C'est le 7 janvier qu'Edouard Philippe recevra les syndicats de la SNCF pour faire le point sur la réforme de la SNCF, tandis que les organisations ont refusé de poursuivre les discussions avec la ministre des Transports, Elisabeth Borne. Au micro d'Europe 1 ce jeudi 26 avril, le Premier ministre a encore dit sa détermination : « Nous sommes déterminés à faire avancer cette réforme, elle est indispensable ». Il a également détaillé la manière dont l'État entendait reprendre la dette de l'entreprise, qui se monte à 46,6 milliards d'euros..
À partir du 1er janvier 2020, cette dette va être prise en charge par les finances publiques, mais « le montant, le rythme et les modalités restent à discuter ». Cela signifie que les contribuables vont devoir mettre la main à la poche : « Si l'État a vocation à reprendre une partie de la dette, les Français seront amenés à la rembourser dans le temps ». Toutefois, Edouard Philippe précise que cette reprise se ferait sans accroissement de la fiscalité, c'est l'État qui fera des économies sur la dépense publique. En toile de fond, il y a Bruxelles qui surveille les finances : il ne faudrait pas dépasser les fameux 3%…
Du côté des syndicats, on reste ferme. Les organisations vont certes rencontrer le Premier ministre le 7 mai comme elles l'avaient réclamé, mais elles continuent dans le même temps à mettre la pression : un rassemblement est ainsi prévu le 3 mai, et une « journée sans train » est organisée le 14 mai : les syndicats entendent ce jour-là mettre complètement à l'arrêt la SNCF.
À partir du 1er janvier 2020, cette dette va être prise en charge par les finances publiques, mais « le montant, le rythme et les modalités restent à discuter ». Cela signifie que les contribuables vont devoir mettre la main à la poche : « Si l'État a vocation à reprendre une partie de la dette, les Français seront amenés à la rembourser dans le temps ». Toutefois, Edouard Philippe précise que cette reprise se ferait sans accroissement de la fiscalité, c'est l'État qui fera des économies sur la dépense publique. En toile de fond, il y a Bruxelles qui surveille les finances : il ne faudrait pas dépasser les fameux 3%…
Du côté des syndicats, on reste ferme. Les organisations vont certes rencontrer le Premier ministre le 7 mai comme elles l'avaient réclamé, mais elles continuent dans le même temps à mettre la pression : un rassemblement est ainsi prévu le 3 mai, et une « journée sans train » est organisée le 14 mai : les syndicats entendent ce jour-là mettre complètement à l'arrêt la SNCF.